Les sources de distraction lors de la conduite sont aussi diverses que nombreuses. À moto, la manipulation d’un GPS, l’utilisation d’un système de communication, la radio et même l’environnement représentent d’importantes sources de distraction.
La distraction au volant consiste en tout ce qui déconcentre le conducteur et détourne son attention de la conduite. Tous les humains sont susceptibles d’être distraits, à un moment ou à un autre. Prendre conscience que cela peut nous arriver et prévoir des stratégies pour l’éviter, dans des moments stratégiques, est déjà un gain en soi.
La distraction au volant a plusieurs sources. Elles sont à la fois endogènes (elles viennent du conducteur lui-même) et exogènes (elles viennent de l’extérieur ou de l’environnement).
Il y a 4 types de distraction :
La distraction ne touche pas nécessairement qu’une seule fonction à la fois. Souvent, la tâche réalisée durant la conduite est source de plusieurs types de distraction. Par exemple, envoyer un texto entraîne une distraction cognitive, visuelle et manuelle.
On parle de distraction cognitive quand l’esprit est concentré sur autre chose que sur la tâche de conduite. Elle est provoquée par une activité distincte (parler au téléphone ou à un passager, écouter de la musique, etc.) qui induit une charge cognitive importante et une diminution des ressources attentionnelles disponibles.
Les sources de distraction cognitive ont pour effet :
Réduire son incidence est la clé. À cet effet, il est bon :
La distraction est l’une des causes d’accidents avec dommages corporels le plus souvent indiquées par les policiers dans les rapports d’accident. C’est également le cas en ce qui concerne les accidents impliquant des motocyclistes, chez qui la distraction demeure l’une des causes d’accident les plus importantes, peu importe le type de blessures subies.
Bien que les technologies puissent être d’une aide considérable pour le conducteur, certaines d’entre elles franchissent la limite en devenant des sources de distraction importantes. C’est particulièrement le cas des appareils électroniques.
Il est strictement interdit d’utiliser un appareil électronique portatif en conduisant. Dès que vous êtes au volant d’un véhicule routier et que vous êtes sur une voie de circulation, vous conduisez. Même si votre véhicule est arrêté à un feu rouge ou dans un bouchon de circulation, vous conduisez et vous ne pouvez donc pas utiliser votre cellulaire
Les écrans autorisés doivent présenter de l’information utile à la conduite. Ils affichent des informations diverses comme :
Le géonavigateur, communément appelé GPS (pour Global Positioning System) est très utile pour se diriger en voyage. Il demeure toutefois une source de distraction potentielle pour le conducteur. Il faut donc l’utiliser avec discernement. Si vous devez le programmer ou y entrer des données, faites-le avant de prendre la route
À moto, une bonne communication est essentielle. Que ce soit lors de promenades avec un passager ou en groupe, les échanges doivent se faire en toute sécurité. Étant donné les conditions propres à la circulation sur la route à moto (vent, bruit, distances relativement longues, port d’un casque, etc.), certains motocyclistes choisiront d’utiliser un système de communication de type intercom. L’utilisation d’un tel système peut nuire à votre concentration
Par ailleurs, les conversations, la radio, la musique et les indications émises par le GPS peuvent constituer d’importantes sources de distraction, nuire à votre vigilance et vous empêcher de réagir adéquatement aux conditions changeantes de la route. Utilisez ces technologies avec beaucoup de jugement et faites preuve de vigilance en tout temps.
Dernière modification : 6 juin 2022