Les chiffres montrent une augmentation des arrestations pour conduite avec les facultés affaiblies par les drogues ou les médicaments.
La présence de drogues ou de médicaments a été décelée chez 37 % des conducteurs décédés ayant subi un test. Cependant, cela ne signifie pas nécessairement que les facultés du conducteur étaient affaiblies au moment de l’accident.
Lors des tests, le cannabis était la substance la plus souvent dépistée (21 %), suivi par la cocaïne (10 %), les benzodiazépines (9 %) et les amphétamines (9 %).
Cela s’explique notamment par le fait que les policiers disposent de plus de moyens pour détecter les personnes soupçonnées de conduire avec les facultés affaiblies par la drogue.
Certains médicaments prescrits par les professionnels de la santé ou en vente libre peuvent diminuer la capacité à conduire parce qu’ils peuvent causer :
Ces médicaments peuvent être des tranquillisants, des antidépresseurs, des somnifères, des antihistaminiques (pour les allergies), des décongestionnants (pour les sinus, la toux, etc.), des relaxants musculaires et une multitude d’autres, comme ceux qui contiennent des opiacés ou autres substances, utilisés par exemple pour calmer la douleur.
Presque toutes les classes de médicaments peuvent produire des effets secondaires qui influencent la capacité à conduire, ces effets étant variables d’une personne à l’autre. Ceux qui provoquent de la somnolence sont particulièrement néfastes pour la conduite.
Consultez votre médecin ou votre pharmacien pour connaître les effets de ces médicaments sur la conduite automobile.
Lisez attentivement les indications et surtout les contre-indications à la conduite, que ces médicaments soient prescrits par le médecin ou en vente libre.
Mélanger de l'alcool avec une drogue ou des médicaments affaiblit les facultés encore plus rapidement et plus intensément. Par exemple, le mélange alcool et cannabis ou alcool et fatigue multiplie par 15 le risque d'accident.
Dernière modification : 3 juin 2022