Beaucoup de croyances circulent par rapport à la drogue au volant, par exemple le fait qu'un policier ne peut pas détecter qu'un conducteur a fumé du cannabis. On peut maintenant affirmer que c'est faux!
Faux! Comme l'alcool, le cannabis affecte la capacité de conduire. Sous l'influence du cannabis, le temps de réaction augmente, le contrôle de la trajectoire est plus difficile et la coordination des gestes est moins bonne. Vous courez donc beaucoup plus de risques d'être impliqué dans un accident.
Drogue ou alcool : on ne conduit pas.
… pot, herbe, marie-jeanne, shit, weed, haschich, cannabis sativa, chanvre indien, marijuana, etc.
Faux! Les policiers peuvent évaluer la capacité de conduire d'un conducteur en lui faisant passer des tests sur le bord de la route, puis, si nécessaire, au poste de police.
Ce sont des tests que peut faire passer un policier sur le bord de la route s'il soupçonne un conducteur d'avoir les facultés affaiblies par l'alcool ou la drogue. Parmi ces tests : équilibre, démarche, mouvement des yeux, etc.
Ces tests suffisent à mettre quelqu'un en état d'arrestation et à le conduire au poste de police pour des examens plus poussés.
Ce sont des policiers formés pour faire passer des tests plus poussés lorsque l'état du conducteur le nécessite.
Parmi les tests : tension artérielle (pression), température, pouls, dilatation de la pupille, examen de la bouche, test d'urine ou de sang, etc.
Les résultats, s’ils sont positifs, seront déposés en preuve au bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales pour une éventuelle poursuite en vertu du Code criminel.
Une prise de sang peut être ordonnée afin de déterminer si vous conduisiez avec de la drogue dans l’organisme. Si les résultats sanguins indiquent que vous avez de la drogue dans le sang à un taux égal ou supérieur aux taux déterminés par le règlement fédéral, des accusations criminelles pourraient être déposées contre vous.
Justement parce que l'efficacité des tests est scientifiquement prouvée.
Mauvais raisonnement! Un grand nombre d'accidents, 45 %, ont lieu près de la maison. Voici ce qui se passe :
Ce n'est pas une bonne idée! Lorsqu'on a consommé de la drogue, même en petite quantité, on se dit que, sur les routes secondaires et chemins moins fréquentés, il n'y a pas grand risques de trouver une auto de police… Or, comme les policiers connaissent bien ces pratiques, ils surveillent aussi les secteurs moins fréquentés.
C'est uniquement si la capacité à conduire est affaiblie que les policiers peuvent être amenés à détecter, avec les tests de dépistage, les traces de drogue ou d'alcool non éliminées.
La consommation de drogues douces entraîne une mauvaise perception des distances, de la vitesse, une difficulté à maintenir une trajectoire droite et une vitesse constante, une diminution des réflexes, etc.
Bref, tous les ingrédients qu'il faut pour causer un accident!
La cocaïne et l'héroïne, pour ne nommer qu'elles, sont de puissants stimulants et désinhibiteurs qui génèrent un état euphorique où tout semble permis et possible.
Au volant, ces drogues entraînent de l'agressivité qui se traduit par une vitesse excessive et des prises de risques inconsidérées, comme doubler dans un virage, changer de voie brusquement, etc.
Certains médicaments prescrits par les professionnels de la santé ou en vente libre peuvent diminuer la capacité à conduire parce qu'ils peuvent causer :
Ces médicaments peuvent être des tranquillisants, des antidépresseurs, des somnifères, des antihistaminiques (pour les allergies), des décongestionnants (pour les sinus, la toux, etc.), des relaxants musculaires et une multitude d'autres, comme ceux qui contiennent des opiacés ou autres substances, utilisés par exemple pour calmer la douleur.
Presque toutes les classes de médicaments peuvent produire des effets secondaires qui influencent la capacité à conduire, ces effets étant variables d'une personne à l'autre. Ceux qui provoquent de la somnolence sont particulièrement néfastes pour la conduite.
Consultez votre médecin ou votre pharmacien pour connaître les effets de ces médicaments sur la conduite automobile.
Lisez attentivement les indications et surtout les contre-indications à la conduite, que ces médicaments soient prescrits par le médecin ou en vente libre.
Seul le passager qui n’a pas la garde ou le contrôle du véhicule peut consommer du cannabis thérapeutique à bord, à condition qu’il ne soit pas fumé. Par fumé, on vise également l’usage d’une pipe, d’un bong, d’une cigarette électronique ou de tout autre dispositif de cette nature. Cette exception ne s’applique pas au cannabis récréatif et ne permet pas de conduire un véhicule avec des capacités affaiblies.
Dernière modification : 3 juin 2022