Même un excellent conducteur, avec un excellent véhicule, n'échappe pas aux lois de la physique. Quand la vitesse augmente, le risque d'avoir un accident et sa gravité augmentent aussi.
Plus la vitesse est élevée, plus le cerveau reçoit d'informations. Or, il peut seulement en traiter un nombre limité à la fois. À 100 km/h, il est forcé d'éliminer plusieurs données. Par conséquent, le champ de vision se réduit à mesure que la vitesse augmente.
Ainsi, un automobiliste qui roule à vive allure risque de ne pas voir un enfant qui s'apprête à traverser la rue pour récupérer son ballon, ou une voiture qui surgit d'une intersection.
Plus la vitesse est grande, plus la distance de freinage sera longue.
La distance d'arrêt fait plus que doubler entre 30 et 50 km/h et elle est presque trois fois plus grande entre 50 et 100 km/h.
Lorsque la vitesse augmente, les trajectoires possibles pour éviter un obstacle sont réduites. Rouler plus lentement augmente la possibilité d'éviter, par exemple, le vélo qui surgit. En roulant plus vite, on réduit cette possibilité.
Rouler vite augmente les risques de perdre le contrôle du véhicule, en particulier dans les courbes. À haute vitesse, les risques de dérapage sont plus grands.
Lors d'un accident, le véhicule s'arrête brusquement. Les passagers non attachés sont projetés violemment vers un point d'impact (volant, pare-brise, tableau de bord ou autre passager). Même pour ceux qui sont attachés, la violence du choc est directement influencée par la vitesse du véhicule.
Un impact à :
Dernière modification : 2 juin 2022