Comportements

Conditions médicales

Les rubriques de cette page contiennent une foule d’informations sur l’état de santé et la conduite automobile.

Accident vasculaire cérébral (AVC)

Un accident vasculaire cérébral est une interruption de l’afflux de sang au cerveau. Le manque d’oxygène qui s’ensuit cause la mort de cellules cérébrales et endommage le cerveau, ce qui laisse souvent des séquelles pouvant être permanentes. L’AVC peut modifier le niveau d’autonomie et influencer la conduite automobile.

Symptômes

La plupart du temps, l’AVC arrive subitement, avec une série de symptômes dont voici les plus courants :

  • engourdissement ou faiblesse d’un seul côté du corps, pouvant toucher le visage, les bras ou les jambes
  • confusion, difficulté à parler ou à comprendre ce qui est dit
  • troubles visuels affectant un œil, ou les deux
  • difficulté à marcher, vertiges, manque d’équilibre ou de coordination
  • maux de tête sévères et inhabituels

Effets sur la conduite

Les conséquences de l’AVC sont différentes d’un individu à l’autre. Voici des exemples :

  • impossibilité de parler ou de réfléchir normalement
  • vision trouble ou perte soudaine de la vue
  • contrôle des mouvements difficile (par exemple, difficulté à marcher en ligne droite)
  • faiblesse ou paralysie, temporaire ou permanente, touchant un seul côté du corps
  • diminution de la mémoire (oublis fréquents), insouciance, confusion
  • difficulté à gérer les frustrations, irritabilité
  • perte de la moitié du champ visuel
  • négligence d’un côté du champ visuel (oubli de s’intéresser à ce qui se passe de ce côté)
  • négligence d’un côté du corps (oubli de tenir compte de la moitié de son corps)

Ce que vous devez faire

  • Discutez avec votre entourage.
  • Consultez votre médecin.
  • Informez la SAAQ de votre état de santé.

Continuer à conduire

C’est votre médecin qui déterminera si vous pouvez continuer à conduire d’une façon sécuritaire, avec ou sans condition. Il est dangereux de conduire après un AVC sans le consentement de son médecin.

Votre médecin peut aussi vous suggérer de consulter un ergothérapeute pour évaluer votre capacité de conduire. L’ergothérapeute peut recommander d’adapter votre véhicule ou de modifier vos habitudes de conduite.

Même si vous deviez limiter votre conduite ou renoncer à votre privilège de conduire, vous pouvez demeurer actif et continuer de pratiquer vos activités.

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Apnée du sommeil

L’apnée du sommeil entraîne de brèves interruptions de la respiration durant le sommeil. La personne qui en souffre éprouve souvent de la somnolence durant la journée. Elle pourrait s’endormir au travail, à la maison ainsi qu’au volant.

Effets sur la conduite

L’apnée du sommeil peut occasionner :

  • une somnolence empêchant de réagir aux changements liés au trafic ou à l’état de la route
  • une augmentation du risque d’accident, notamment chez les conducteurs professionnels
  • de la difficulté à se concentrer et à fixer son regard sur la route
  • une humeur déprimée ou de l’irritabilité
  • de la difficulté à analyser et à retenir l’information

Ce que vous devez faire

  • Discutez avec votre entourage et votre médecin.
  • Respectez votre plan de traitement.
  • Évitez de conduire si vous n’êtes pas traité.
  • Méfiez-vous des produits en vente libre, qui ne fonctionnent pas.
  • Modifiez vos habitudes de vie : évitez l’alcool, maintenez un poids santé, ne fumez pas.
  • Informez la SAAQ de votre état de santé.

Continuer à conduire

Un traitement médical approprié vous permettra de continuer à conduire en toute sécurité. Jusqu’à ce que vous soyez sûr que le traitement a stabilisé votre état, évitez d’être seul à bord d’un véhicule : soyez accompagné d’un passager, qui pourra s’assurer que vous demeurez éveillé.

Même si vous deviez limiter votre conduite ou renoncer à votre privilège de conduire, vous pouvez demeurer actif et continuer de pratiquer vos activités.

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Arthrite

L’arthrite cause de la douleur, de l’enflure et de la raideur dans les articulations.

Effets sur la conduite

L’arthrite peut rendre plus difficiles les actions suivantes :

  • entrer et sortir du véhicule
  • mettre la clé dans le contact et la faire tourner
  • tenir et faire tourner le volant
  • attacher et détacher la ceinture de sécurité
  • regarder par-dessus son épaule pour vérifier les angles morts
  • regarder à gauche et à droite aux intersections
  • changer de direction de manière sécuritaire
  • faire marche arrière
  • appuyer sur les pédales, en particulier lorsqu’il faut le faire rapidement
  • tourner la tête pour garder l’œil sur les autres véhicules et usagers de la route

De plus, les médicaments liés à l’arthrite peuvent causer de la somnolence et affecter la vigilance.

Ce que vous devez faire

  • Discutez avec votre entourage.
  • Consultez votre médecin.
  • Renseignez-vous sur les traitements qui ne causent pas de somnolence.
  • Informez la SAAQ de votre état de santé.

Continuer à conduire

Un suivi médical approprié vous aidera à contrôler vos symptômes et vous permettra de continuer à conduire en toute sécurité.

Votre médecin peut aussi vous suggérer de consulter un ergothérapeute pour évaluer votre capacité de conduire. L’ergothérapeute peut recommander d’adapter votre véhicule ou de modifier vos habitudes de conduite.

Même si vous deviez limiter votre conduite ou renoncer à votre privilège de conduire, vous pouvez demeurer actif et continuer de pratiquer vos activités.

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Cataractes

Certaines maladies oculaires, telles les cataractes, touchent surtout les personnes âgées. Leur apparition est graduelle, provoquant une lente diminution de la vue.

Effets sur la conduite

  • Difficulté à voir les panneaux, les marques sur la chaussée et les autres usagers de la route
  • Vision moins claire dès qu’il fait sombre (aube, crépuscule, nuit)
  • Sensibilité à l’éblouissement (soleil, phares)
  • Halos lumineux autour des sources de lumière
  • Couleurs semblent plus ternes, délavées
  • Vision double
  • Baisse soudaine de la vue

Ce que vous devez faire  

  • Discutez avec votre entourage.
  • Consultez un spécialiste de la vue.
  • Informez la SAAQ de votre état de santé.

Continuer à conduire

Un simple ajustement de vos verres correcteurs pourrait améliorer votre situation. Votre spécialiste de la vue peut aussi vous recommander une chirurgie d’extraction de la cataracte.

Même si vous deviez limiter votre conduite ou renoncer à votre privilège de conduire, vous pouvez demeurer actif et continuer de pratiquer vos activités.

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Dégénérescence maculaire

La dégénérescence maculaire est un problème visuel fréquent chez les conducteurs âgés. Elle est la cause la plus fréquente de cécité acquise chez les personnes âgées de 65 ans ou plus.

Effets sur la conduite

  • Perte de la vision périphérique
  • Perte de la vision centrale (impression d’avoir un trou noir au milieu du champ visuel)
  • Difficulté à voir les panneaux, les marques sur la chaussée et les autres usagers de la route
  • Besoin de plus de lumière pour voir de près
  • Couleurs semblent plus ternes, délavées
  • Ajustement de la vision plus difficile au passage d’une zone bien éclairée à plus sombre
  • Difficulté à reconnaître les visages

Ce que vous devez faire

  • Discutez avec votre entourage, surtout s’il y a des antécédents dans votre famille.
  • Consultez un spécialiste de la vue sans tarder.
  • Informez la SAAQ de votre état de santé.

Continuer à conduire

Le dépistage précoce est important. Dans les premiers stades, la plupart des personnes peuvent continuer à conduire en toute sécurité. La perte de la vision centrale est évidemment incompatible avec la conduite automobile. Un suivi régulier auprès d’un spécialiste de la vue et un traitement approprié vous aideront à vous ajuster et pourront prévenir la cécité.

Même si vous deviez limiter votre conduite ou renoncer à votre privilège de conduire, vous pouvez demeurer actif et continuer de pratiquer vos activités.

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Diabète

Avec le diabète, le corps a du mal à stabiliser sa glycémie (taux de glucose dans le sang), qui passe parfois à des valeurs trop hautes (hyperglycémie) ou trop basses (hypoglycémie). Le diabète nécessite souvent un traitement médical, notamment lorsqu’il est question de sécurité au volant. 

Effets sur la conduite

Le diabète provoque les symptômes suivants :

  • étourdissements
  • fatigue
  • irritabilité
  • confusion, désorientation
  • jugement et concentration affectés
  • vision trouble
  • pertes de conscience
  • convulsions

Ce que vous devez faire

  • Discutez avec votre entourage et votre médecin.
  • Respectez votre plan de traitement.
  • NE CONDUISEZ PAS si vous êtes en état d’hypoglycémie.
    • Vérifiez votre taux de glucose avant de prendre la route.
      • S’il est trop bas, mangez ou buvez quelque chose contenant du sucre, attendez 15 minutes, puis mesurez-le à nouveau.
      • S’il est revenu à la normale, prenez une collation nourrissante ou un repas contenant des protéines.
    • Apportez toujours votre glucomètre ainsi que plusieurs collations.
    • Dès que vous ressentez les premiers symptômes, arrêtez votre véhicule dans un endroit sécuritaire et vérifiez votre taux de glucose. S’il est trop bas, suivez les recommandations ci-dessus.
    • Ne conduisez pas tant que votre taux de glucose ne sera pas revenu à la normale.
  • NE CONDUISEZ PAS si vous êtes en état d’hyperglycémie.
  • Pour aider à prévenir des problèmes oculaires :
    • mesurez et contrôlez votre glycémie
    • contrôlez votre pression sanguine
    • prenez soin de vos yeux
    • passez annuellement un examen de la vue
  • Informez la SAAQ de votre état de santé.

Continuer à conduire

Discutez de la conduite automobile avec votre médecin et suivez rigoureusement votre plan de traitement. Un diabète mal contrôlé peut endommager votre système nerveux et entraîner des complications (problèmes oculaires, diminution de la sensibilité) qui influencent la capacité de conduire. Il sera alors plus difficile de ressentir vos membres et de les bouger rapidement, par exemple si vous devez freiner brusquement pour éviter un accident.

Votre médecin peut aussi vous suggérer de consulter un ergothérapeute pour évaluer votre capacité de conduire. L’ergothérapeute peut recommander d’adapter votre véhicule ou de modifier vos habitudes de conduite.

Même si vous deviez limiter votre conduite ou renoncer à votre privilège de conduire, vous pouvez demeurer actif et continuer de pratiquer vos activités.

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Épilepsie

L’épilepsie est la maladie la plus propice aux risques d’accident, car il est impossible de prédire le moment des crises. Toutefois, lorsqu’elle est bien contrôlée, l’épilepsie ne rend pas une personne inapte à la conduite. Par prévention, la SAAQ exige qu’un détenteur de permis n’ait pas subi de crises pendant un certain temps avant de pouvoir conduire. Cette période varie selon les classes de permis et le type d’épilepsie.

Si vous souffrez d’épilepsie, vous devez informer la SAAQ de votre état de santé.

Effets sur la conduite

Une crise d’épilepsie au volant, qu’elle s’accompagne ou non de convulsions, peut sérieusement compromettre la sécurité, car il y a perte de contact avec la réalité. Il en est de même si la crise n’affecte qu’une partie du corps, car elle entraîne une distraction majeure au volant.

Ce que vous devez faire

Beaucoup de personnes épileptiques ressentent des signes précurseurs d’une crise. Si de tels signes surviennent en conduisant, vous devez :

  • ranger le véhicule sur le bord de la route de façon sécuritaire, le plus rapidement possible
  • s’il y a des passagers, les avertir du début imminent de la crise

Il est important que l’entourage soit avisé du risque de crise et sache comment intervenir.

Continuer à conduire

Vous devriez discuter de la conduite automobile avec votre médecin ou votre infirmière. Il est important de suivre rigoureusement le plan de traitement établi par votre médecin.

Après chaque nouvelle crise, vous devez cesser de conduire en attendant de voir votre médecin, qui transmettra l’information nécessaire à la SAAQ et vous renseignera sur les étapes suivantes.

Il est tout à fait possible d’obtenir ou de conserver son permis de conduire si vous avez subi des crises d’épilepsie dans le passé. C’est la SAAQ qui déterminera les modalités de votre suivi, selon la fréquence et le type de vos crises.

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Glaucome

Le glaucome est un problème visuel qui endommage le nerf optique de manière irréversible, ce qui entraîne des taches aveugles dans le champ de vision. Sans traitement approprié, le glaucome peut mener à la cécité.

Effets sur la conduite

  • Rétrécissement progressif du champ visuel
  • Perte de la vision périphérique
  • Vision floue
  • Difficulté à voir les panneaux, les marques sur la chaussée et les autres usagers de la route
  • Vision moins claire dès qu’il fait sombre (aube, crépuscule, nuit)
  • Sensibilité à l’éblouissement (soleil, phares)

Les symptômes de la maladie peuvent être discrets au cours des premiers stades, mais ils s’aggravent généralement avec le temps. La personne voit alors comme si elle était dans un tunnel. 

Ce que vous devez faire

  • Discutez avec votre entourage.
  • Consultez un spécialiste de la vue.
  • Informez la SAAQ de votre état de santé.

Continuer à conduire

Le dépistage précoce est important. Dans les premiers stades, plusieurs personnes peuvent continuer à conduire en toute sécurité. Un suivi régulier auprès d’un spécialiste de la vue vous aidera à vous ajuster aux changements occasionnés par le glaucome.

Même si vous deviez limiter votre conduite ou renoncer à votre privilège de conduire, vous pouvez demeurer actif et continuer de pratiquer vos activités.

Autres sites web :

Maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie neurologique dégénérative qui affecte la motricité. Elle peut apparaître à tout âge, mais elle est plus fréquente chez les personnes de 60 ans ou plus. La maladie de Parkinson interfère avec les activités de la vie quotidienne, dont la conduite automobile.

Effets sur la conduite

  • Lenteur à se mouvoir, à décoder et à traiter l’information
  • Difficulté à porter attention à plus d’un stimulus à la fois
  • Tremblements, même au repos
  • Problème d’équilibre, chutes
  • Rigidité musculaire (impression d’être figés, difficulté à amorcer un mouvement)

Les actions suivantes deviennent plus difficiles :

  • réagir rapidement aux imprévus sur la route
  • manier le volant
  • appuyer sur le frein ou l’accélérateur lorsqu’il faut réagir promptement
  • conduire à la noirceur, à cause de changements d’ordre visuel

Ce que vous devez faire

  • Discutez avec votre entourage et votre médecin.
  • Respectez votre plan de traitement. Certains médicaments peuvent rendre la conduite automobile dangereuse.
  • Restez actif. Le maintien de la force musculaire favorise le maintien de l’autonomie.
  • Informez la SAAQ de votre état de santé.

Continuer à conduire

Dans les premiers stades, certains conducteurs peuvent encore conduire en toute sécurité. Consultez votre médecin pour en apprendre davantage sur le contrôle des symptômes, en rapport avec la sécurité routière. Votre médecin pourrait vous recommander de consulter un neurologue.

Votre médecin peut aussi vous suggérer de consulter un ergothérapeute pour évaluer votre capacité de conduire. L’ergothérapeute peut recommander d’adapter votre véhicule ou de modifier vos habitudes de conduite.

Même si vous deviez limiter votre conduite ou renoncer à votre privilège de conduire, vous pouvez demeurer actif et continuer de pratiquer vos activités.

Autre site web :

Troubles cognitifs

Des milliers d’individus souffrent de troubles cognitifs ou de démence, telle la maladie d’Alzheimer. Si c’est votre cas ou celui d’un proche, vous devriez discuter avec votre médecin ou un autre professionnel de la santé, qui vous expliquera les effets de ces troubles sur la conduite automobile.

Effets sur la conduite

  • Difficulté à s’orienter ou à apprendre de nouveaux trajets
  • Perte de mémoire (oublier sa destination en cours de route, se perdre)
  • Difficulté à effectuer des virages sécuritaires, surtout du côté gauche
  • Mauvaise évaluation de la distance entre les véhicules
  • Incapacité à décoder les feux de circulation et les panneaux de signalisation
  • Difficulté à rester au centre de sa voie (rouler sur les marques au sol)
  • Mauvais contrôle de ses mouvements (avoir du mal à appuyer sur les pédales ou à tourner le volant)
  • Incapacité à expliquer des bris sur sa voiture ou sur les objets environnants (clôture, boîte aux lettres, garage)
  • Incapacité de conduire seul (nécessite qu’un passager donne des directives pour expliquer quoi faire en situation de conduite)
  • Gestion des émotions déficiente (pouvant affecter la conduite)

Ce que vous devez faire

  • Discutez avec votre entourage.
  • Consultez votre médecin sans tarder.
  • Informez la SAAQ de votre état de santé.

Continuer à conduire

Les troubles cognitifs peuvent affecter l’aptitude à conduire.

Votre médecin peut aussi vous suggérer de consulter un ergothérapeute pour évaluer votre capacité de conduire. L’ergothérapeute peut recommander d’adapter votre véhicule ou de modifier vos habitudes de conduite.

Même si vous deviez limiter votre conduite ou renoncer à votre privilège de conduire, vous pouvez demeurer actif et continuer de pratiquer vos activités.

Autre site web :

Dernière modification :  4 juin 2022