La conduite de nuit comporte des facteurs de risque qui lui sont propres. Visibilité réduite, risque d’éblouissement, fatigue : mieux vaut adapter nos habitudes et adopter de bonnes pratiques pour assurer notre sécurité et celle des autres.
Plusieurs facteurs contribuent à compliquer la conduite nocturne. Les principaux concernent :
La nuit, la vision est affectée par la diminution de l'éclairage naturel. Les phares ne réussissent pas à compenser l'absence de la lumière du jour. Les contrastes sont diminués, ce qui modifie la perception de la profondeur et du mouvement. Ainsi :
Pour bien « lire la route », il faut donc regarder plus loin que la portée des phares. Il faut aussi adopter des stratégies propres à la conduite de nuit :
La lumière émise par les phares doit assurer une bonne visibilité, autant pour le conducteur que pour les autres véhicules, c'est pourquoi il faut veiller à ce que les phares et les feux soient propres et fonctionnent bien.
Il est obligatoire de diminuer l'intensité de ses feux au moins 150 mètres :
Si on ne respecte pas la loi, l'amende est de 60 $ à 100 $, plus les frais.
Ce sont les feux arrière qui permettent aux véhicules qui vous suivent de bien vous repérer. Il est important que ces feux soient fonctionnels et bien dégagés.
À l'exception de celles du tableau de bord, toutes les autres lumières qui se trouvent dans l'habitacle du véhicule doivent être éteintes pour éviter les risques d'éblouissement.
Quant à la luminosité du tableau de bord, en ville, elle peut être réglée à une plus forte intensité. Sur une route peu ou non éclairée, le conducteur peut utiliser une intensité plus faible. Il est conseillé de la régler au minimum, pour ne pas fatiguer les yeux.
Lorsque vous conduisez la nuit, il est plus prudent, par exemple :
En certains lieux, une signalisation avise les conducteurs de la possible présence d'animaux sauvages. Mais d'autres secteurs comptent des animaux sauvages sans avoir de signalisation particulière. Il faut être vigilant en tout temps. Réduisez votre vitesse.
Conduire de nuit vous demande d’être plus vigilant, ce qui peut vous fatiguer plus rapidement. Faites une pause toutes les 2 heures pour contrer les effets de la fatigue au volant. Arrêtez-vous dans un endroit sécuritaire et faites une sieste de 20 à 30 minutes dès les premiers signes de fatigue.
Dernière modification : 6 juin 2023